Etats des lieux !

Infobésité : Surcroît des contenus où se mêlent data et big data pour le CM

Infobésité ! un mot qui évoque le trop plein d'informations qui circule sur internet. Un univers où on évoque le data et le big data et l'exploitation des données à outrance. Qu'est-ce que cela engendre pour le CM et comment contrer cette infobésité grandissante ?

Nous vivons dans une société de l’immédiateté, où l’information qui arrive en masse et en permanence devient cette infobésité sans cesse grandissante.

La data et le big data, que l’on appelle parfois infobésité ou datamasse, en est une conséquence directe : il s’agit d’un qualificatif qui représente l’ensemble des technologies qui contient des données de masse. L’idée étant de faire parler ces données, afin de les exploiter intelligemment pour son business.

L’infobésité relève également de l’incapacité de l’être humain à analyser ou traiter un volume de données quand celui-ci devient trop important. On peut considérer un homme atteint d’infobésité lorsqu’il consomme une masse d’informations qui finira par le rendre improductif.

 

Le surcroît d’informations sur internet : L’infobésité !

En d’autres termes, on qualifie également l’infobésité par le surcroît d’informations transitant sur le net. Des informations qui en toute logique, recherchent les questions auxquelles elles répondent !

L’infobésité se définie généralement comme un surcroît d’informations circulant en masse sur internet. 

C’est là qu’intervient le SEO et les leviers comme l’inbound marketing, dans le but d’attirer des futurs clients sur un contenu spécifique, travaillé autour d’un produit ou d’un service. Rappelons qu’un contenu optimisé au minimum, se travaille sur les requêtes saisies par des internautes sur un moteur de recherche.

Si votre contenu n’est pas travaillé en ce sens, c’est une perte sèche en terme de visibilité, et un pas de plus vers cette infobésité grandissante.

 

Les données de masse : du contenu à l’état brut jusqu’à son exploitation

Ces  quantités de données transitent alors au travers d’internet, où il devient parfois difficile d’atteindre l’information souhaitée. Le SEO permettant le positionnement des contenus, est mis ici à rude épreuve d’année en année face à la concurrence qui se durcie.

Il faut être pertinent, intégrer le SEO vocal pour les années à venir, apporter plus de contenu et encore davantage si on souhaite atteindre ou espérer atteindre le Top 3 sur Google sur ses mots-clés.

Tout ceci à la condition d’avoir une certaine légitimité, un trafic honorable et une fréquence de publication régulière… En somme être un bon référenceur relève parfois de plus de bon sens, que de formules savantes à concocter derrière un écran (ça reste une caricature).

Les données de masse répondent notamment aux caractéristiques des trois V :

  • Volume,
  • Vélocité
  • Variété.

Les réseaux sociaux sont par exemple qualifiés d’espaces « big data », car ils contiennent une quantité de données en provenance du monde entier, grâce aux centaines de milliers d’internautes délivrant des informations. Facebook étant par ailleurs le réseau social leader en la matière. L’infobésité est en marche et ça ne s’arrêtera pas de si tôt !

Big data

Toutes ces informations transitent cependant à l’état brut, avant qu’un quelconque traitement puisse s’opérer pour répondre à des exigences. Si on parle d’infobésité, c’est aussi pour qualifier ce côté brut de l’information de masse. Si les données ou big data ne sont pas analysés, ça reste de la data à l’état brut… comme un diamant qui serait pas taillé pour révéler son éclat.

C’est de cette façon que seront qualifiées les bases de données. On utilise des process comme le machine learning, qui vise via des algorithmes puissants dotés d’intelligence artificielle, l’analyse de ces données pour en extraire des informations exploitables.

Données qui seront parfois revendues à des entreprises, afin de les exploiter à leur tour dans le cadre de leur activité. Cependant de grosses entreprises les analysent également à des fins de transformation digitale pour faire émerger les besoins de demain en matière de consommation.

 

L’email : Première source de l’infobésité en entreprise

Quand l’email est arrivé en entreprise, ce fut une petite révolution au point de décupler les moyens de communication au sein des entreprises, plus que de parvenir à le substituer à des moyens existants.

On se souvient tous du fax qui était un moyen de confirmer ses commandes passées auprès de fournisseurs. Dés l’instant où l’email est arrivé, il servait juste de moyen de sur-confirmation au fax. De la même manière que le téléphone pouvait suffire dans certains cas, l’email venait confirmer de nouveau les points clés d’une conversation. Une belle infobésité naissante au sein des entreprises.

L'email : Première source de l'infobésité en entreprise

Mois après mois, année après année, l’email est devenu un moyen d’impliquer l’ensemble de ses collègues sur des sujets internes, des dossiers, des projets… ce qui finissait par créer une masse d’informations et de données qui ne laissait parfois que très peu de temps à la réelle productivité des collaborateurs.

Répondre à ses emails devenait un exercice périlleux qui offrait l’occasion rêvée à certain(e)s de relancer à nouveau un sujet par….  un nouvel email. La saturation de l’information a démarré ici !

De nos jours on réfléchit davantage à l’utilisation d’outils collaboratifs, auxquels sont parfois couplés des messageries. Eviter l’infobésité en entreprise passe ainsi par l’utilisation intelligente des outils sans empiété sur la productivité des collaborateurs. L’accès à l’information ou l’échange d’information doit parvenir à un résultat.

 

Réunions, reportings et statistiques conduisent vers l’infobésité

Un commercial productif travaillait 5 jours sur 5 avant la crise. Après la crise, place aux réunions les vendredi pour déceler, tenter d’améliorer et analyser le pourquoi d’une baisse d’activité ou comment être davantage productif en achetant mieux et moins cher.

S’ensuivirent alors les reportings et les statistiques à n’en plus finir, pour définir les nouvelles directions à prendre. Tableaux excel, documents PDF tirés à 4 épingles, compte-rendus d’analyses etc… représentaient encore l’infobésité dans ses phases naissantes.

Les années passèrent… et voilà que les réseaux sociaux pointaient peu à peu à l’horizon après que l’éclatement de la bulle internet eu lieu.

 

Le community manager : Un profil qui alimente l’infobésité !

Big-Data---Infobésité

Le rôle du community manager face au traitement des données est essentiel, notamment au sein d’une entreprise. Etant un réel atout majeur dans la production et la diffusion de contenu, il devra être rigoureux sur les outils à mettre en place.

Son rôle via le blog de l’entreprise, sera  de diffuser son actualité et ensuite de la faire connaître via les canaux de communication, à commencer par les réseaux sociaux notamment.

Le community manager utilisera ainsi les réseaux sociaux qui vont assurer la visibilité et la viralité des informations partagées. Si le community manager n’est pas toujours la personne qui créé le contenu, il sera en revanche celui qui le diffusera en créant de l’engagement autour. Ce partage d’informations en masse opéré par les community managers, participe ainsi au phénomène d’infobésité quoiqu’on en dise.

Le community manager entamant son rôle en entreprise, est prêt à inonder l’espace digital déjà bien saturé par tout ce qui transite à la vitesse de la lumière.

Un participant à la couche (non pas d’ozone) d’informations, qui va rejoindre des data-centers en vue d’être analysé. Là encore l’infobésité revêt donc toute sa signification.

infobésité

Le community manager actualisera régulièrement le blog de l’entreprise et diffusera ses informations en alimentant les différents réseaux sociaux du net : Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn etc… Il s’agit là de l’un des rôles multiples rattachés au community manager.

 

Comment contrer l’infobésité ?

Pour ce faire, il ne suffit pas seulement de diffuser des informations pour diffuser des informations. Pour contrer l’infobésité, la première démarche consiste à positionner son contenu afin qu’il réponde à des requêtes précises saisies par les internautes. En clair, il doit répondre à un réel besoin identifié au travers d’une cible définie.

Contrer ne signifie pas que le contenu partagé ne participera pas à cette infobésité, mais qu’il aura une cible à atteindre plutôt que de se perdre dans les données qui transitent sur le net. Un peu comme rédiger un contenu qui ne sera lu par personne, faute d’optimisation.

Il faut donc agir de manière logique, réfléchie et mettre en place une stratégie digitale pour son site internet. Il s’agit de définir les réseaux sociaux qui vont assurer le relais de l’information depuis le blog et de savoir ainsi où se trouve la cible à atteindre. A partir de là le SEO jouera un rôle primordial pour contrer l’infobésité afin que le contenu produit réponde directement à un besoin identifié.

Le community manager devra là aussi  :

  • définir la cible
  • savoir éveiller l’intérêt du consommateur
  • modérer les commentaires
  • diffuser des informations pertinentes pour faire vivre la communauté
  • mettre en avant la marque de l’entreprise en conservant sa ligne éditoriale
  • créer de nouveaux réseaux professionnels

C’est un travail d’adaptation permanent. L’objectif ultime étant bien entendu de gagner de nouveaux clients et de redorer son image de marque. Mais au-delà l’engagement, les interactions etc… permettront au community manager d’adapter sans cesse son contenu, afin qu’il réponde à sa communauté.

Le meilleur moyen de contrer le phénomène d’infobésité est de savoir à qui on s’adresse et de s’assurer que le message atteindra sa cible… sinon le contenu rejoindra une masse de données, sans qu’un clic ne le fasse émerger de ce surcroît d’informations circulant sur le net.

 

En conlusion sur l’infobésité

Ce petit état des lieux montre la démarche à avoir pour le community manager qui démarre dans un univers où l’information de masse est à prendre en considération. Il est primordial que son contenu répondre à un besoin, qu’il atteigne sa cible et puisse servir à développer le business de l’entreprise dans laquelle il travaille.

Tout ce qu’il diffusera sera un tremplin, un vecteur pour la réussite de son entreprise pour générer des leads, des clients et/ou assoir une notoriété.

Community manager et infobésité

Le contenu devra être de plus en plus pointu si on considère l’infobésité comme un frein à la lecture, voir à la simple prise de connaissance de l’actualité diffusée. Ainsi une stratégie bien pensée en amont est essentiel pour démarrer dans le digital et se faire connaitre au travers de son expertise.

Le community manager n’a plus un rôle à prendre à la légère, il devient de plus un plus un pilier pour l’entreprise, avec un objectif qui se relie directement à la rentabilité de l’entreprise.

C’est pourquoi il est nécessaire pour lui d’intégrer cette notion à son arrivée dans la structure. Il faut connaitre la culture interne, et avoir comme leitmotiv que toute personne est là pour assurer la pérennité de la société dans laquelle il évolue. L’infobésité sera ainsi au rencart si ses actions portent leurs fruits.

   

Laurent Bour

Fondateur du Journal du Community Manager et vrai Geek ! je suis passionné par l'univers social media et particulièrement par les nouveaux leviers marketing. J'arpente Internet et les médias sociaux depuis leurs débuts. J'ai assuré mes débuts en informatique sur un Oric Atmos, et j'ai été un vrai fan de l'Amiga. Expert ! Je ne le suis pas. Je continue d'apprendre.

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