En 2025, le baromètre Malakoff Humanis souligne une progression notable de l’absentéisme chez les jeunes salariés de moins de 30 ans, caractérisée par des arrêts plus courts et plus fréquents.
Ces arrêts sont souvent motivés par des troubles psychologiques, désormais deuxième cause d’arrêt maladie. Parallèlement, la DARES rapporte qu’entre 2019 et 2023, la part des salariés pratiquant le télétravail régulièrement est passé de 9% à 26%.
Ces tendances confirment l’importance croissante du bien-être au travail. Les entreprises qui intègrent une politique sociale ambitieuse répondent à ces attentes en réduisant la fatigue et en consolidant l’engagement. Dans cette dynamique, les offres proposées par le CSE s’imposent comme un outil concret pour soutenir la qualité de vie et la motivation des équipes.
Pourquoi une offre CSE complète transforme l’expérience employé ?
La qualité de vie et des conditions de travail (QVCT), telle que définie par l’ANACT, repose sur l’équilibre entre santé, organisation et relations sociales. Un CSE qui propose une offre variée agit directement sur cet équilibre en améliorant le quotidien des salariés.
Les données confirment cet impact. Selon Gallup, l’engagement des salariés a reculé en 2024 pour atteindre son plus bas niveau depuis dix ans, révélant une perte de lien avec l’organisation. En France, l’Association Nationale des DRH souligne que les collaborateurs bénéficiant d’avantages sociaux adaptés affichent une satisfaction plus forte et une fidélité accrue envers leur entreprise.
Les dispositifs les plus attendus se concentrent autour de :
- avantages liés au pouvoir d’achat (chèques cadeaux, réductions),
- accès élargi à la culture et aux loisirs,
- services pratiques facilitant l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
À ce titre, il est possible de découvrir des offres CSE adaptées aux attentes actuelles des salarié.
Quelles offres CSE privilégier en 2025 ?
Certaines prestations apparaissent comme prioritaires pour les salariés. Elles renforcent à la fois le pouvoir d’achat, la convivialité et l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
- Billetterie et loisirs : réductions sur cinéma, parcs, concerts ou musées, toujours très demandées (cse-guide.fr).
- Chèques cadeaux : en 2025, le plafond d’exonération est fixé à 196 € par salarié et par événement, soit 5 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale, selon l’URSSAF.
- Vacances et séjours : intégrés aux activités sociales et culturelles exonérées de cotisations lorsqu’ils respectent les règles prévues.
- Santé et sport : abonnements, activités sportives, sorties bien-être, pris en compte comme ASC par l’URSSAF.
- Mobilité et parentalité : aides à la garde d’enfants, participation aux frais de transport, dispositifs qui soutiennent concrètement la vie quotidienne des salariés.
Ces catégories d’offres CSE répondent aux besoins actuels tout en respectant le cadre légal défini par l’URSSAF et le Code du travail.
Cadre légal et bonnes pratiques pour les élus CSE
Le comité social et économique a pour mission de représenter les salariés et de gérer les activités sociales et culturelles. Les élus disposent de deux budgets distincts : un budget de fonctionnement et un budget consacré aux ASC.
Chaque dépense doit être inscrite en comptabilité et respecter les règles fixées par l’URSSAF. Les bénéficiaires incluent les salariés, leurs conjoints et leurs enfants. Les avantages, qu’il s’agisse d’un chèque cadeau ou d’une activité culturelle, restent soumis à des conditions précises.
Pour une gestion efficace, les élus disposent de plusieurs solutions simples :
- assurer la prise en compte et le suivi de chaque budget ASC,
- choisir la meilleure offre disponible pour offrir aux salariés un avantage intéressant,
- informer chaque membre du personnel grâce à une communication claire, en donnant un exemple concret comme l’organisation d’un arbre de Noël.
Ces pratiques renforcent la confiance et valorisent la place du CSE dans l’entreprise.
Communiquer comme un community manager pour valoriser vos avantages
La réussite d’un projet social dépend aussi de la communication interne. Les élus du comité social et économique doivent rendre visibles les offres auprès de chaque bénéficiaire en utilisant une plateforme digitale adaptée. Une application mobile facilite l’accès aux réductions, qu’il s’agisse d’une carte cadeau, d’un repas au restaurant ou d’un billet pour un atelier culturel.
Ces outils modernes permettent de cibler les salariés selon leur profil et de créer un espace dédié, simple à utiliser au quotidien. En diffusant des informations régulières via newsletters ou notifications, l’organisation renforce l’adhésion et montre que chaque avantage est pensé pour accompagner les collaborateurs dans leur vie professionnelle et personnelle.
Mesurer l’impact d’une politique sociale efficace
La mesure de l’efficacité d’un CSE repose sur quelques indicateurs simples : taux d’usage de la plateforme, absentéisme, turnover ou satisfaction. En suivant ces données, les élus disposent des moyens d’ajuster leurs choix et d’agir rapidement. L’effet attendu est double : fidéliser les collaborateurs et prouver la valeur des avantages CSE mis en place grâce aux subventions prévues par le contrat de travail et inscrites dans le dialogue social.
Un CSE qui investit dans des offres adaptées renforce le bien-être collectif et inscrit durablement le travail dans une dynamique positive.