Community Manager

Qu’est-ce qu’un community manager en 2024 ?

Découvrez le métier de community manager, quelles sont ses compétences, ses rôles, ses missions, ses évolutions, son niveau de salaire et qu'est-il amené à faire au travers des réseaux sociaux et des communautés qu'il gère ?

Découvrez le métier d’animateur de communauté ou community manager en terme courant, ainsi que l’univers de la gestion des réseaux sociaux ou community management au sein des entreprises.

Ce profil, qui a suivi généralement un cursus pour devenir community manager, est devenu en peu de temps le porte-parole des marques et des entreprises présentes sur le web. Le CM tel qu’on l’appelle depuis ses débuts, maîtrise principalement les réseaux sociaux et les codes de communication d’Internet. 

Mais le rôle de community manager ne s’arrête pas là ! Découvrons ensemble ce métier du web en 2024, qui continue d’attirer des milliers d’internautes chaque année. Notez que depuis de nombreuses années on est sur un ratio de 60% de femmes exerçant comme community manageuse pour 40 % d’hommes CM a peu de choses prés.

Update mars 2024

 

Qu’est-ce qu’un animateur de communauté en 2024 ?

Beaucoup de personnes se posent encore la question sur ce qu’est réellement un community manager. Qu’il s’agisse de dirigeants, de fondateurs de startups ou autres professionnels plus ou moins liés au monde du web.

Quel est ce profil du web touche-à-tout, qui semblait passer une majeure partie de son temps sur les principaux réseaux sociaux il y a encore quelques années de ça. En 2024 le métier de CM a bien évolué depuis son existence autour de 2009 en France.

    • Qui est le community manager et comment travaille-t-il ? 
    • Qu’apporte le community manager aux entreprises ?
    • Quelles sont les compétences et les missions du community manager ?
    • Comment le community management s’intègre-t-il au sein des entreprises ?

Voilà des questions auxquelles le CM doit savoir répondre pour réussir son entretien d’embauche ! 

Qu'est-ce qu'un community manager ?

Le community manager ou animateur de communauté en français, est une personne qui possède aujourd’hui une multitude de casquettes. La principale étant d’être le médiateur entre une communauté et la structure pour laquelle il travaille. Communauté qu’il est amené à animer et à gérer pour entretenir l’engagement autour des contenus que le community manager diffuse sur les réseaux sociaux.

Le community manager est un porte-parole de la marque ou de l’entreprise pour laquelle il travaille. Son travail consiste à créer et à gérer une communauté d’internautes.

Il la recrute et l’anime en l’engageant. C’est réellement cet engagement qui est au cœur de ses préoccupations et de lui découle toute la dimension de son travail.

La culture d’entreprise en community management

Le community manager a besoin d’une culture d’entreprise solide pour lui permettre d’évoluer en interne. Le simple fait d’obtenir les informations nécessaires pour répondre à sa communauté. Aujourd’hui, on le sait, une information publiée sur la toile peut se viralisée très rapidement.

D’être au cœur du système garantit une efficacité et une réactivité à toute épreuve ! Il y a un fort intérêt à ce que  le community manager se fasse connaître par toutes les équipes internes. Plus il y a aura d’échanges, plus cela favorisera la compréhension du métier par ses collaborateurs.

Le CM connaîtra ainsi les besoins en termes d’informations, et sera à même de remonter celles utiles et pertinentes aux personnes concernées.

 

Comment devient-on community manager ?

Devenir community manager en 2024 n’est plus un parcours du combattant. Les nombreuses formations étant larges et variées et plus ou moins longues selon les spécialités enseignées. De nombreux profils passionnés par le rôle ont appris le métier en autodidacte durant ses premières années d’existence.

En 2024, il est indispensable de suivre un formation community manager pour obtenir au minimum les cadres et être former par des vrais pros qui ont un recul sur cet univers. Devenir community manager autodidacte n’est plus recommandé si on veut avoir une vraie valeur ajoutée, et de solides compétences en marketing digital et en communication. De plus selon les critères de sélection pour une formation en community management, on peut valider ses acquis par le biais d’un stage en entreprise sur des formations longues. Ce qui est donc une possibilité d’avoir une première expérience en milieu professionnel.

Il reste aussi des moyens de se perfectionner via des Moocs, mais la majeure partie du temps, il faudra suivre tout de même un cursus dédié global, ou une formation diplômante. Les entreprises françaises étant encore ancrées sur l’obtention d’un diplôme et d’une expérience solide en 2024, et ce, même en community management.

Au fil des années de nombreux cursus se sont montés pour apprendre le métier de community manager. Certains organismes ayant été des pionniers autour des années 2009/2010 comme l’IFOCOP. Suivre une formation pour devenir community manager reste ainsi ouvert à tous aujourd’hui, car une grande majorité de centres, d’écoles et aussi de formateurs indépendants, proposent d’apprendre ce métier.

 

Petit historique du métier de community manager

De nombreuses personnes évoquent les modérateurs des forums pour positionner les débuts du community management au sein des réseaux sociaux. Les modérateurs sont apparus au début des années 2000 mais n’ont jamais été réellement des professionnels exerçant au sein d’entreprises. De plus par modérateur on sous-entend la modération comme seul levier commun au community manager à ce jour.

Si le simple terme modération a suffit donc à faire le lien avec le community manager, le reste nécessitait tout de même des connaissances bien plus profondes pour se revendiquer CM.

Le modérateur était présent sur les forums mais il n’est pas devenu modérateur sur les réseaux sociaux, là où le community manager est omniprésent. Néanmoins on peut admettre qu’une passion commune pour l’Internet et l’aspect communautaire les réunis. Le métier de CM a tout de même nécessité de définir un rôle et des cadres pour exercer en entreprise.

Le métier de community manager est né autour de 2009 avec l’effervescence des réseaux sociaux.

Lorsqu’on parlait du l’univers des réseaux sociaux dans ses débuts entre 2005 et 2009, en France notamment, on pensait alors aux réseaux sociaux Facebook et Twitter. Le community management y regroupait l’ensemble des missions sur lesquelles travaillait le community manager.

Le community manager postait régulièrement ses contenus sur Facebook et / ou partageait ses nouvelles sur Twitter, bien que tous pouvaient être capable de le faire. Un métier en or qui mélangeait alors la passion du web, des plateformes sociales et du divertissement comme beaucoup se l’imaginait. Seulement ce n’était encore que la seule partie visible du métier !

Au fil des années, son rôle a nécessité d’être de plus en plus performant pour les entreprises et d’avoir aussi de multiples compétences jusqu’à encore aujourd’hui en 2024. L’intelligence artificielle étant devenue un outil majeur en community management.

A ce jour la recherche de visibilité sur Internet est un travail quotidien, auquel le community manager participe activement. Avec le surcroit d’informations qui transite sur le web, et la concurrence qui se durcit, le CM doit faire davantage preuve de créativité.

Ainsi après plus de 15 ans d’existence on peut voir que le métier a bien évolué et qu’il est davantage cadré. Des spécialisations on émergé et de nouveaux métiers à responsabilité ont découlé du CM comme le social media manager qui lui permet d’évoluer vers la stratégie notamment et des rôles plus spécifiques dans la gestion de crise par exemple et la création de contenu.

 

Le community manager, un contact privilégié

Mais revenons premièrement aux fondamentaux du CM. Le community manager reste tout de même le contact privilégié entre la communauté et une structure (société, marque, association, etc.). Il favorise ainsi le dialogue en devenant le médiateur entre une communauté de consommateurs, de clients ou d’internautes au sens large du terme et la structure qu’il représente. Il est clair que le rôle a pris une importance considérable et dans certains cas d’importantes responsabilités.

Dans certains cas, comme les opérateurs mobiles, les transports en commun et de nombreuses autres structures, la relation client a migré sur les réseaux sociaux où le CM exerce du SAV en partie, avec une forte modération au passage. Il devient ainsi un contact privilégié pour les clients et les consommateurs.

Le community manager, un contact privilégié

Qu’entend-t-on par la communauté d’un community manager ?

Une communauté est constituée d’un groupe de personnes qui partagent un même centre d’intérêt, une même passion, etc. et qui sont clients d’un produit, utilisateurs d’une solution IT, etc. Ce sont les abonnés des réseaux sociaux de l’entreprise, la marque, etc. dont le community manager à la charge en matière d’engagement.

La communauté peut donc se trouver sur un réseau social comme Facebook, Instagram, X, voir même dans la rue comme les clients d’un restaurant, mais aussi au sein d’une association comme les alumnis d’une entreprise ou d’écoles. On peut évoquer ici un rôle de community management terrain qui conduit le CM au-delà des écrans.

Les réseaux sociaux n’ont pas créé le principe de communauté, mais grâce à leur développement, ils sont très vite devenus des outils d’expression et de communication en ligne pour des personnes qui entretenaient déjà leur passion du web au préalable, notamment en se rencontrant.

Le community manager peut travailler au sein de diverses structures comme chez l’annonceur, en agence, au sein des associations, des ONG et pour des personnalités également. Il peut également exercer en tant que freelance, et selon son statut, ses tâches peuvent différées légèrement.

 

Les missions du community manager 

Toutes les tâches du community manager sont essentielles et tournent majoritairement autour de la recherche d’engagement de sa communauté. Pour atteindre son objectif, un community manager se voit confier plusieurs responsabilités :

    • La modération des comptes sur les plateformes et réseaux sociaux : répondre aux questions via les blogs, forums et réseaux sociaux,
    • L’organisation des jeux et concours online et des rencontres IRL (In Real Life)
    • La stratégie de community management : établir la stratégie sur le recrutement, l’animation et la fidélisation de la communauté en utilisant des outils pertinents,
    • La création du contenu pour chaque plateforme, notamment les réseaux sociaux choisis.
    • La veille concurrentielle,
    • L’e-reputation de la marque,
    • Le reporting des actions menées,
    • L’administratif, la comptabilité, le commercial (prospection et suivi) pour le community manager freelance

Au-delà de tous ces points il faut également considérer les outils du community manager qui sont relativement nombreux et qu’il doit maitriser pour créer des visuels et du contenu, gérer les réseaux sociaux, monitorer le web, analyser, etc. Les outils pour gérer les réseaux sociaux sont indispensables pour créer des scenarios de partage et analyser les interactions de ses communautés en community management.

Pour certains community managers il faudra également recourir aux outils de création graphique pour créer des visuels adaptés à chacune des publications selon les réseaux sociaux. Les outils pour assurer du montage vidéo, les applications pour profiter d’Instagram au mieux, etc. sont autant de solutions à connaitre et à maitriser pour le CM.

Au-delà de ces tâches exécutives, le community manager doit parfois être stratège. Et c’est là que se révèle tout son talent !

Pour recruter, animer ou fidéliser sa communauté, le CM imagine la stratégie qui lui permettra d’atteindre ces objectifs. Pour la concevoir, il se doit de connaître parfaitement le profil de la communauté dont il s’occupe et où elle se trouve. En marketing, on dit « Right message in the Right place at the Right time ».

Ce principe s’applique aussi et surtout au community management :

  • Quel contenu pour quelle cible ?
  • Sur quel support ?
  • A quel moment ?
  • Pour atteindre quel objectif ?

Ce mécanisme doit être répété autant de fois que nécessaire. Et parfois on se rend compte que la réponse n’est pas toujours le online !

Le community management ne s’arrête pas à ce qu’il se passe derrière un écran. L’essentiel est ailleurs : IRL (In Real Life). Rencontrer ses abonnés permet de créer du lien, de mieux comprendre les comportements et besoins de sa communauté en étant à son écoute, de favoriser l’échange et le partage dans une ambiance plus décontractée.

Ceci facilite l’engagement et rapproche les utilisateurs à la marque qu’ils utilisent. Dans certains cas, ils deviennent eux-mêmes des ambassadeurs.

 

La journée-type d’un community manager

Les journées des community managers se succèdent mais ne se ressemblent pas toujours. Au-delà des missions principales abordées un peu plus haut, les journées sont rythmées par la fréquence des posts et commentaires des internautes. La journée d’un community manager en poste est souvent basée sur le récurrent et toutes les actions à développer pour engager les internautes.

La journée type du community manager

Les prises de parole sur les blogs spécialisés, la gestion des événements (IRL ou concours online) sont à gérer selon les besoins et les stratégies misent en place.

On peut définir la journée-type d’un community manager, mais à chacun d’organiser la sienne selon ses priorités.

Le planning du CM peut vite être chamboulé s’il y a eu un bad buzz ou une crise à gérer avec des réactions plus ou moins virulentes. Pour d’autres c’est une question d’activité qui demande une présence en ligne à des heures spécifiques.

Thomas Bonnel Community ManagerUn bon exemple avec Thomas Bonnel, community manager pour divers restaurants. Son travail est articulé en fonction des horaires du secteur de la restauration.

Son pic d’activité est essentiellement rattaché aux horaires des services, soit entre 12h et 15h et de 19h à 23h. Il faut donc savoir s’adapter et accepter des heures de travail décalées. On découvre dés lors que le métier de CM a aussi ses contraintes, principalement liées aux activités des entreprises.

Sophia Gilot Community ManagerSophia Gilot – CM Freelance, a travaillé pour des acteurs du poker en ligne où elle endossait son rôle la nuit. Un community management mesuré et réglementé qui plus est car il faut suivre des règles strictes dans sa communication.

Encore une fois, le CM s’approprie le concept de la flexibilité des horaires en s’adaptant aux besoins de sa communauté. Les journées sont par ailleurs plus rythmées lorsque l’on est freelance.

Et maintenant que vous avez une meilleure idée du travail que cela implique pour une entreprise, imaginer un CM travaillant pour 2, 3, 4 structures différentes. Ajoutez à cela des entreprises présentes sur plusieurs réseaux sociaux différents. Le community manager n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer.

 

Buzz et community management !

Le buzz a toujours été un élément clé en community management, mais doit-on le provoquer ? N’oublions pas l’effet inverse qui est le bad-buzz et qui peut ruiner en quelques minutes la réputation d’une entreprise. Tous les community managers ne sont pas préparer à cela car ça demande souvent des compétences spécifiques et un haut degré de self-control.

Le Buzz

Beaucoup de sociétés recherchent absolument « LE BUZZ » pour créer l’événement et faire du bruit. Naturellement, ils demandent à leur community manager d’établir une stratégie pour y parvenir. En réalité, il ne faut pas systématiquement le rechercher sous peine d’obtenir parfois son effet contraire. Il doit venir tout seul car il n’y a pas de recette miracle, sinon de le provoquer intelligemment en rebondissant sur des sujets maîtrisés, tel que le newsjacking.

Dans tous les cas, ça doit être original, créatif et répondre aux besoins de sa communauté. Et d’une superbe idée où la communauté se reconnaît, le buzz peut se créer.

Le Bad-Buzz

A contrario, un bad buzz en community management peut facilement arrivé et débordé vers un effet très négatif pour l’entreprise. Qu’est-ce que c’est ? Tout simplement une mauvaise communication entraînée par les réactions des internautes.

Je pense qu’il est difficile de le prévoir, car on l’éviterait forcément. Le bad-buzz peut émaner d’un écart de communication du community manager. Il peut aussi venir directement de l’entreprise qui fait une erreur mis au grand jour sur les réseaux sociaux.

Il faut donc être préventif dans tous les cas en appliquant certaines consignes :

    • Eviter les sujets touchy comme le racisme, l’esclavagisme, la politique, le sexisme, la religion, la mort, la sexualité, etc.
    • Eviter de réagir immédiatement même si on y est fortement tenté. Toujours réfléchir avant d’agir. Il faut garder son self-control et essayer de comprendre pourquoi est survenu le bad-buzz en mesurant son degré d’amplitude.
    • Ne supprimer rien en terme de posts, tweets, etc… car cela ne ferait qu’empirer. Il ne faut rien cacher et jouer la carte de la transparence. Ce qui est fait est fait et n’est plus à faire.
    • Rester humble et s’excuser auprès des personnes concernées.
    • Communiquer en toute transparence avec sa communauté.

 

Quel budget ou salaire allouer au community management ?

Le budget dépend du secteur d’activité et des produits ou services commercialisés par la structure où le community manager évolue. Mais comme tout autre département d’une société, il en faut toujours un minimum.

Les enjeux entre une communauté pour une application mobile et une communauté pour une association, voir une ONG ne sont rigoureusement pas les mêmes. L’engagement est donc différent.

De plus pour certaines activités ça reste saisonnier – Par exemple les stations de ski. Encore une fois : « Right message in the Right place at the Right time » c’est-à-dire le bon message au bon endroit et au bon moment.

Le budget en community management est souvent utilisé pour les actions suivantes :

  • Acquisition de fans,
  • Publicité Facebook ou sur tout autre réseau social,
  • Mise en place de jeux-concours,
  • Préparation de salons, d’évents, etc.
  • Solutions diverses, outils CM.

Pour avoir des détails plus précis sur la facturation et le coût d’un community manager freelance lisez ces 2 articles :

Community manager Indépendant qui facture

En tant que CM, notre challenge est d’engager notre communauté. Grâce au ciblage qui est de plus en plus personnalisé sur les réseaux sociaux, on peut avoir accès à une communauté qualifiée. Mais ce n’est pas fini ! Encore faut-il l’animer.

L’idée n’est pas de faire du Google Adwords ou du Facebook Ads pour performer continuellement. Ce serait de toute manière inutile ! Et comme déjà indiqué, tout ne se passe pas que sur le web. Rencontrer sa communauté autour d’un petit-déjeuner par exemple vous coûtera sans doute moins cher. Faisons rapidement la comparaison.

    • Un petit déjeuner : un paquet de thé, du café, des mini viennoiseries et de la bonne humeur.
    • Publicité online : en combinant des ads de différents réseaux sociaux, on arrive vite à plusieurs centaines d’euros  dépensées pour une journée. Tout dépend du secteur et de la cible, bien sûr. Mais en général, ça monte très vite. A terme, cela vous reviendra forcément de plus en plus cher au vu du rythme des changements d’algorithmes, de SEO, etc des plateformes et réseaux sociaux. Eh oui, nous aussi les CM, on n’est pas aidé !

Les événements IRL en community management

Attention ! Je ne dis pas qu’il ne faut pas utiliser les outils de recrutement payant mais avec parcimonie et à bon escient. Caricaturons… ou pas. Vous préférez peut-être une communauté de fans Facebook qui like et commente régulièrement comme vos concurrents. A moins qu’une « vraie » communauté qui parle, s’engage et recommande votre produit soit plus pertinent pour vous.

Une communauté qui s’engage envers vos offres, votre marque et qui vous assure du feedback est sans doute préférable.

Le salaire du community manager en 2024

Le budget à allouer est constitué notamment par les coûts du poste community manager selon le statut visé.

Le revenu d’un community manager se situe entre 24K€ et 28K€ lorsqu’il débute et de 35 à 40K€ annuel selon l’expérience et la structure qui l’accueille. Les niveaux de salaire sont assez disparate, entre l’expérience du CM d’un côté et la taille des entreprises de l’autre.

En 2024 on peut tout de même constater que le salaire n’a pas vraiment évolué en 15 années d’existence, malgré le cout de la vie qui ne cesse d’augmenter.

Le tarif/jour d’un community manager freelance expérimenté

Entre 700 et 1000€ pour des missions courtes et selon le brief. Le tarif peut être revu selon la durée de la mission et les résultats attendus. Ne pas faire d’amalgame avec les CM qui sont présents sur de nombreuses plateformes et vendent leurs prestations entre 100 et 300€. Renseignez-vous sur l’expérience et le savoir-faire du freelance au préalable.

Toutes les opérations et dépenses engendrées durant les missions par le CM freelance, seront en sus sauf mentions contraires. Vérifiez bien les coûts globaux et demandez des devis détaillé sur la ou les missions à effectuer.

Pour le community manager indépendant, le montant de la prestation  dépend souvent du temps alloué à la mission.

Ainsi on n’applique pas forcément le même tarif pour une mission qui nécessite 10h de travail par semaine sur 3 mois, contre 25h de travail par semaine durant 6 mois ou un an.

Mon opinion est que le ROI qu’une société attend, dépend de l’objectif de l’action de community management menée. On recherche toujours l’argent directement, alors qu’un travail de fond peut être nécessaire au préalable.

Et s’il y avait des étapes intermédiaires c’est-à-dire des idées, des suggestions – qui elles à terme – peuvent vous rapporter gros. Exemple d’une marque de produits pour bébés.

La marque peut organiser une réunion avec les mamans qui l’utilisent, afin de connaître leur sentiment par rapport au produit. Elles peuvent apporter d’éventuelles suggestions d’améliorations ou d’autres besoins que la marque ne couvre pas encore.

Cette action encourage l’engagement et la fidélisation d’une communauté car elle est écoutée.

 

Le savoir-être et le savoir-faire à développer

Être CM c’est être passionné avant tout. C’est savoir être réactif, créatif, toujours à l’écoute, rigoureux, organisé, curieux, ouvert d’esprit, analyste, disponible, diplomate (en cas de clients mécontents ou de gestion de crise), polyvalent, faire preuve d’un bon relationnel, d’empathie, de pédagogie et avoir un excellent rédactionnel.

Parler une seconde langue est un vrai plus, il ne faut pas le nier. Pour être un bon community manager, un long chemin est à parcourir et il faut faire preuve de compétences parmi celles recherchées par les entreprises.

Pour être un bon community manager, il faut tout de même avoir une sensibilité particulière au secteur d’activité et/ou au produit.

Être soi-même consommateur aide beaucoup à comprendre les besoins de sa communauté. Un bon exemple : les community managers eSport, qui sont principalement eux-mêmes des gamers.

Les community managers eSport

Pour exercer ce métier passionnant, il existe des nombreuses formations pour devenir community manager. Certaines proposent des cursus longs, courts et avec ou sans stage en entreprise. Devenir community manager autodidacte est moins courant à ce jour comme évoqué précédemment. Les entreprises deviennent de plus en plus exigeantes et avoir des cadres pour exercer est de rigueur.

Chacun peut poursuivre son apprentissage en lisant des articles sur des blogs sur le community management et le digital en général, ou de la presse spécialisée. Expérimenter également par soi-même reste le meilleur des apprentissages.

Participer à des conférences, ateliers, tables rondes ou tout autre forme d’événement permet de rester au courant des dernières tendances et de se perfectionner. Il faut savoir saisir les opportunités.

 

Le community manager, un rôle à ne pas négliger

Il est difficile de prédire ce qu’il en sera de ce métier dans les années à venir, notamment avec l’IA. Le community manager aura une place encore plus importante dans l’entreprise car les mentalités sont déjà bien ancrées sur les métiers du web. A savoir aussi que le poste du CM n’est pas un poste de stagiaire.

Le poste sera davantage diversifié et les CM devront s’adapter à de nouveaux réseaux sociaux émergents. Entre les différents projets de concurrents aux réseaux sociaux actuels, et les nouvelles prouesses techniques, le CM du futur sera capable de mieux s’adapter, et de penser sur une stratégie globale « 360° » (penser non seulement au numérique pure, mais aussi sur les différents devices, en plus du mobile, notamment sur les objets connectés).

Arnaud Oudard-Tozzi, CM chez SEMITAG (réseau de transports en commun grenoblois) repense au métier Webdesigner au début des années 2000 lorsqu’il a été formé : « on apprenait à tout faire et on devait être capable de monter entièrement un site web (code, animation, graphisme, référencement). Aujourd’hui, le métier à éclaté en plusieurs autres métiers.

C’est surement cela l’avenir !

Pour ma part, depuis que j’ai goûté à ce métier en 2009, j’adore ce que je fais au quotidien et je suis très fière d’être Community Manager. Ce que j’aime le plus ? La relation avec ma communauté et la stratégie.

Le métier de community manager peut être comparé à un couteau Suisse   dont certaines lames doivent être bien aiguisées.

Le community manager est un pilier dans l’entreprise qui démarre, prend son envol ou engrange déjà des centaines de millions d’euros. Dans un contexte économique où les perspectives sont incertaines, l’accès à de l’information rapide, fiable, précise et pertinente grâce à une communauté fidèle et engagée, est primordial.

 

Le métier de community manager en constante évolution

Il est difficile de prédire son évolution dans un environnement qui est sans cesse en mouvement. Mais il est certain que la communauté est, et restera l’élément central.

Le métier de community manager en constante évolution

On peut dire à présent que le social media manager est un rôle qui se positionne comme la suite logique du community manager. Evoluer de community manager à social media manager, vous mènera vers les voies de la stratégie et vous permettra de mieux gagner votre vie.

Il est important de bien comprendre les différences entre community manager et social media manager afin de préparer son évolution de carrière. Le social media manager est la personne qui gère les plateformes, les réseaux sociaux et en définit les éléments stratégiques. Cependant il arrive que certains CM aient à travailler la stratégie au sein des petites entreprises. C’est une réelle compétence à acquérir en l’occurrence !

Le community manager indépendant quant à lui, endosse souvent plusieurs rôles à la fois :

  • Community manager,
  • Social media manager,
  • SEO/SEM manager,
  • Formateur,
  • Traffic manager,
  • E-reputation manager,
  • Veilleur, etc.

Si on admet que le online (SEO, plateformes et réseaux sociaux, etc.) est purement et simplement un outil pour le community manager afin d’animer sa communauté, cela signifie-t-il que le CM est le responsable hiérarchique des autres postes, contrairement à ce que l’on pense ?

 

En conclusion sur le métier de community manager

Vous pensez encore qu’un community manager se tourne les pouces devant son écran ? Eh bien non, il travaille pour vous.

Si par hasard vous êtes passé derrière lui, et que vous l’avez remarqué passer des heures sur Google, regarder des pages ou discuter sur Facebook ? Il part à la recherche d’informations pour vous. Il fait de la veille et soigne votre image.

Vous pensez que sa journée se finit à 17h  ? Que nenni !

Un community manager ne peut pas s’empêcher de penser à sa communauté et reste en veille matin, midi et soir, week-end compris. Sa priorité numéro 1 est la satisfaction de sa communauté. La conscience professionnelle est de mise.

A ce stade un community manager est quelqu’un de passionné et de volontaire.

Que fait-il quand il ne travaille pas pour vous ? Il participe à des événements pour échanger, partager et toujours apprendre plus. Il recherche les dernières tendances ou les évolutions d’un outil pour éviter d’être obsolète. Dès qu’une fonctionnalité est disponible ou supprimée, sa première question est : comment je l’utilise ou comment je peux m’adapter ?

Il se donne donc à fond et ne mesure pas toujours le temps de son implication. C’est un réel atout pour les entreprises, qui ne demande qu’à être entendu, compris et pris au sérieux. Certes, ce métier continuera de nous surprendre en évoluant.

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Et n’oubliez pas de valider les qualités principales du community manager pour faire appel au bon profil pour la gestion de vos réseaux sociaux.

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Laurent Bour

Fondateur du Journal du Community Manager et vrai Geek ! je suis passionné par l'univers social media et particulièrement par les nouveaux leviers marketing. J'arpente Internet et les médias sociaux depuis leurs débuts. J'ai assuré mes débuts en informatique sur un Oric Atmos, et j'ai été un vrai fan de l'Amiga. Expert ! Je ne le suis pas. Je continue d'apprendre.

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