Devenir community manager d’ici 2026 est peut-être votre souhait et à ce titre, il serait intéressant de redéfinir le rôle selon les besoins et les attentes actuelles des entreprises. Si le métier est toujours aussi prisé par les jeunes et les personnes désireuses d’emprunter la voie du web au travers d’un métier qui leur parle, il est tout de même important d’en saisir les contours à l’aube de 2026.
Nous répondrons aux questions que beaucoup se posent et aux principales préoccupations qui surviennent sur le métier de community manager :
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- Est-ce que le métier de community manager a toujours la côte (côté entreprises et prétendants au rôle) ?
- Le métier de community manager est-il devenu difficile depuis ces 3 dernières années ?
- Comment le métier de community manager a-t-il évolué à l’ère de l’intelligence artificielle ?
- Quelles sont et seront les compétences indispensables à acquérir d’ici à 2026 ?
- Est-ce que les offres d’emplois sont suffisamment nombreuses sur le marché ?
- Est-ce que les seniors auront plus de chances de se positionner sur ce métier ?
- Quels sont les secteurs qui recrutent le plus de community managers ?
- Quel est le profil du CM actuel et les qualités et compétences à acquérir ?
- Comment se démarquer d’ici à 2026 en community management ?
- Est-ce qu’il y aura des changements majeurs à venir dans le métier de CM en 2026 ?
Les préoccupations autour du métier de community manager en 2026
De très nombreuses personnes continuent de se former au métier de community manager, si l’on en juge par les cursus proposés au sein d’écoles spécialisées et des centres de formation. Les formations pour devenir CM sont elles aussi plus nombreuses que jamais, ce qui représente aussi une forte concurrence pour remplir les sessions.
Cependant on a tous assisté à de nombreux remaniements du métier depuis ses débuts entre 2009 et 2010. Le rôle de CM ne cesse d’évoluer et de se redessiner au fil des années, surtout par soucis de mieux répondre aux besoins et aux attentes des entreprises. Il évolue bien sûr au rythme des technologies qui émergent et qui sont justement exploitées par les entreprises. Parmi elles, on peut dire que les IA génératives sont en tête de liste.
Face à ces mutations, de nombreux jeunes qui souhaitent se former et d’autres se reconvertir, se posent une série de questions légitime. Nous allons donc tenté d’y répondre succinctement pour mieux se préparer d’ici à 2026 sur le métier de community manager. N’hésitez pas à creuser davantage sur les sujets qui vous préoccupe.
Voici 10 questions sélectionnées qui naviguent entre la légitimité et les préoccupations quant à l’évolution du métier :
1. Est-ce que le métier de community manager a toujours la côte ?
La côte du métier a très fortement baissé, du fait des nombreux métiers qui sont apparus à l’ère du web et des IA. La création de contenu, le growth hacking, le SEO à l’ère des IA, le branding, etc. sont des univers qui ont évolué et qui intéressent aujourd’hui les entreprises désireuses de gagner en visibilité.
Cependant le rôle du community manager est toujours aussi important, mais de nombreux profils se recentrent sur les rôles qui fonctionnent et qui sont surtout plus rémunérateur que le métier de community manager. C’est un métier où le salaire n’a quasiment pas évolué en plus de 10 ans.
2. Le métier de community manager est-il devenu difficile à exercer ?
Oui et il devient de plus en plus difficile de faire face au freins rencontrés en community management entre les restrictions budgétaires, l’infobésité, la volatilité des internautes, la concurrence, etc. Pouvoir exercer le métier en atteignant des objectifs réalistes demande aujourd’hui des efforts considérables en créativité, en investissement (temps et budget), en énergie à déployer, etc.
Pour lutter contre les freins et ne serait-ce que la concurrence, il faut redoubler de créativité mais ça ne suffit pas toujours si le budget ne suit pas pour booster les actions mise en place. La difficulté provient également des entreprises qui deviennent plus exigeantes et de la performance qui s’immisce aussi dans les actions menées. La performance est ici sous-entendue comme la recherche de chiffre (les ventes).
3. Comment le métier de CM a-t-il évolué à l’ère des IA ?
L’IA prend une place de plus en plus dominante au sein des métiers du web et le métier de community manager n’y échappe pas. Si peu d’entreprises ont une réelle maitrise des IA, on demandera en revanche au CM de savoir les manipuler et d’en tirer profit.
Dans de nombreux cas, cela vient s’ajouter à la liste déjà longue des compétences à acquérir. L’évolution du rôle reste encore floue car l’IA est juste utilisée pour générer des contenus, créer des plannings, donner des idées, etc. L’utilisation des IA n’est pas encore pleinement optimisée mais ce qui change c’est de devoir les apprendre et à terme les maitriser. Un point qui impacte aussi les centres de formation et les écoles qui dispensent des cursus pour devenir community manager.
4. Quelles seront les compétences à acquérir d’ici à 2026 ?
Les compétences évoluent au rythme des technologies et aussi des besoins et attentes des entreprises. Comme évoqué précédemment c’est l’usage des IA qu’il faudra intégrer dans son parcours, jusqu’à les maitriser. Ensuite les compétences liées au montage vidéo, la création de contenu créatif et potentiellement la maitrise d’outils spécifiques est à prévoir.
La problématique autour du CM, est qu’il s’agit d’un métier trop souvent jugé « fourre-tout » ce qui signifie qu’on peut tout lui demander ou presque. C’est une erreur quand on sait qu’il est préférable d’avoir à minima, d’avoir une ou deux spécialisations pour mieux se vendre. Aller chercher des compétences à n’en plus finir, ne fera que diluer le rôle et le tirer vers le bas. Privilégiez les leviers gestion de crise, SEO, maitrise des IA, etc.
5. Les offres d’emplois CM sont-elles suffisamment nombreuses ?
Il y en a toujours de nombreuses, mais une majeure partie demeure fantaisiste ! La liste des compétences est longue comme le bras, on confond social media manager et community manager, le salaire fait parfois sourire et les expériences sont souvent en total décalage avec le poste.
Si on écarte les nombreuses annonces liées au stages et aux alternances, les annonces farfelues et celles qui ne savent pas mettre le CM à la bonne place, il y a au final peu d’annonces sérieuses pour un nombre croissant de CM qui sortent d’école et de formation. Il y a une saturation qui s’opère peu à peu dans le métier !
6. Les seniors auront-ils plus de chances de se positionner sur ce métier ?
Oui ! et c’est un bon point quand on sait que les entreprises privilégiaient les jeunes dans les débuts du métier. A ce jour on recherche du background chez les séniors, notamment sur des domaines (très) spécifiques où il est nécessaire d’avoir de l’expérience, soit technique, soit sur un vaste domaine où le jargon et la connaissance sont importants.
Dans le B2B ce sont plutôt des profils matures qui sont recherchés, donc des séniors avec une forte expérience dans les domaines où sont recherchés des CM.
Il y a d’ailleurs une notion de performance et d’intéressement au chiffre qui est de plus en plus soulevée.
7. Quels sont les secteurs qui recrutent le plus de community managers ?
Pas de réelles craintes à avoir sur les secteurs recrutant le plus, car tous sont susceptibles de recourir à un CM pour gérer leur présence en ligne. Il faut plutôt distinguer la nature de la structure ; agence, grand groupe, PME, association, etc. et le domaine B2C et B2B.
Le sujet a été développé plus en profondeur ici : Où travailler en tant que community manager ?
Toute entreprise qui a une présence en ligne sur les réseaux sociaux peut potentiellement faire appel à un CM pour animer sa communauté ou la créer. Néanmoins les secteurs les plus porteurs sont ceux de la mode, de la cosmétique, de la food, du voyage, etc. mais aucun domaine n’est en reste car tous ont potentiellement besoin de community management.
8. Quel est le profil du CM actuel et les qualités et compétences à acquérir ?
Avant tout le profil type du CM est majoritairement féminin, car il y a plus de 60% de CM qui sont des femmes. Pour ce qui est du statut il doit relevé du souhait de la personne, car être indépendant n’est pas un rôle facile à endosser dans les débuts.
Préférez le salariat pour potentiellement switcher par la suite, après avoir acquis une certaine expérience. Si vous avez ensuite la possibilité de négocier un licenciement amiable, la période de chômage vous permettra d’avoir un bon tremplin pour vous tester sur une période jusqu’à 1 an 1/2.
Pour ce qui est des compétences et des qualités du CM, la créativité, l’empathie, la maitrise du montage vidéo sur des applications accessibles et des outils de base est nécessaire. Maitriser les plateformes sociales majeures et leurs codes d’utilisation est fondamental avec les actions à mettre en place pour générer de l’engagement. Au-delà il s’agira d’actions spécifiques propres aux besoins des entreprises, mais attention aux listes à rallonges et à la méconnaissance du métier qui peut déstabiliser les nouveaux prétendants.
9. Comment se démarquer d’ici à 2026 en community management ?
Se démarquer en 2026 passera forcément par la maitrise ou une excellente connaissances des IA génératives. Il y aussi des leviers qui sont très recherchés par les entreprises, comme le SEO ou les actions permettant de faire de l’acquisition de clients notamment. Sur ce dernier point on évoquera le community management B2B où le CM peut parfois être à la performance.
Se démarquer est aussi une question de créativité et de formats de contenus novateurs qui génèrent de la visibilité. On notera aussi les expertises spécifiques qui peuvent apporter de la valeur ajoutée à une entreprise et permettre au CM de mieux se vendre. Etre expert en gestion de crise, relation client ou en création de contenu optimisé pour le web (sEO) sont quelques exemples.
10. Le métier de CM va-t-il subir des changements majeurs en 2026 ?
On évoque souvent de potentiels changements sur le métier de CM, mais à ce stade seules les IA génératives risquent de provoquer des changements. Il faudra aussi voir du côté des formations CM dispensées, qui peuvent anticiper ces changements et introduire de nouveaux modules. Au-delà on peut espérer un développement des leviers offline pour ramener de l’humain dans le métier, comme partir à la rencontre de sa communauté.
On attend une poussée de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée qui pourraient également entrainer des changements mais elles tardent à s’imposer. C’est encore une fois l’IA et ses applications dérivées qui prendront le dessus. Dans tous les cas, il convient de recommander à tout nouveau CM d’être en veille et de se former sur les IA génératives.
