
À l’heure où les cybermenaces se multiplient et où la souveraineté numérique devient une priorité stratégique, la maîtrise de l’hébergement des données sensibles s’impose comme un enjeu majeur pour les organisations publiques et privées.
Longtemps délégué à des prestataires internationaux, le stockage de l’information critique fait aujourd’hui l’objet d’un recentrage vers des solutions locales et certifiées, garantes de confidentialité, de conformité et de résilience.
Cette évolution marque un tournant : celui d’un retour au contrôle, au sein d’un cadre réglementaire exigeant et d’un contexte géopolitique instable.
Les risques d’une dépendance à des infrastructures étrangères
L’externalisation vers des clouds non souverains a permis une montée rapide en puissance des capacités informatiques, mais elle a aussi exposé les organisations à des législations extraterritoriales telles que le CLOUD Act américain.
Ce type de cadre juridique autorise, sous certaines conditions, l’accès aux données stockées par des fournisseurs soumis à des juridictions étrangères, même lorsque ces données concernent des entités européennes.
Pour les entreprises manipulant des informations stratégiques – données de santé, de défense, financières ou industrielles – cette situation pose des risques majeurs de confidentialité et de perte de maîtrise. Reprendre le contrôle de son hébergement devient alors un impératif, à la fois technique, juridique et éthique.
La montée en puissance du cloud de confiance
Face à ces enjeux, le concept de “cloud de confiance” émerge comme la réponse la plus crédible pour combiner performance et souveraineté. Ce modèle repose sur des fournisseurs capables de garantir que les données sont stockées et traitées exclusivement sous juridiction européenne, tout en respectant des normes de sécurité rigoureuses.
En France, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a mis en place la qualification SecNumCloud, qui définit les exigences les plus élevées en matière de sécurité, de gouvernance et d’indépendance juridique.
Cette qualification devient un label de référence pour les entreprises qui souhaitent s’assurer du niveau de protection offert par leur prestataire cloud.
Oodrive, un acteur français du cloud souverain certifié
Dans ce contexte, Oodrive se positionne comme un partenaire de confiance pour les organisations souhaitant reprendre la maîtrise de leurs données sensibles grâce à des solutions en cloud souverain qualifiées SecNumCloud. L’entreprise, pionnière des solutions de sécurisation et de partage de données, propose des infrastructures hébergées en France et en Europe, hors du champ des lois extraterritoriales.
Ses services reposent sur une architecture “sécurité by design”, intégrant chiffrement, authentification forte et traçabilité complète de chaque action. Les offres Oodrive couvrent l’ensemble du cycle de vie des données : partage sécurisé, collaboration, signature électronique et sauvegarde.
Cette combinaison de certifications (SecNumCloud, ISO 27001, ISO 27701, HDS) et de fonctionnalités avancées en fait une solution robuste pour les organisations manipulant des informations critiques dans les secteurs public, industriel ou financier.
Vers une souveraineté numérique durable
La question du contrôle des données dépasse désormais la simple dimension technologique : elle touche à la souveraineté économique, à la résilience nationale et à la confiance dans les services numériques. Revenir à un modèle d’hébergement souverain, fondé sur des prestataires certifiés et transparents, permet aux organisations de sécuriser leurs actifs informationnels tout en se conformant aux exigences réglementaires européennes.
En s’appuyant sur des solutions qualifiées SecNumCloud, elles construisent une infrastructure numérique pérenne, garante de leur indépendance et de la protection de leurs données les plus sensibles.
