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Pourquoi le marketing est-il perçu négativement par les consommateurs ?

Le marketing est-il rose, inoffensif et empreint de sages intentions vis à vis du consommateur ? Découvrez pourquoi de nombreux consommateurs perçoivent négativement le marketing.

Le marketing est-il rose, inoffensif et empreint de sages intentions vis à vis du consommateur ?

Si vous répondez non, alors c’est qu’il y a sans doute un côté sombre dans le marketing. Et si vous répondez oui, c’est que vous devez ignorer très certainement les nombreuses pratiques liées au marketing.

Est-ce que cela veut dire que le marketing est néfaste ou mauvais ? Non ! c’est juste une question d’approche et de la manière dont il est utilisé par les acteurs de l’industrie au sens large. N’oublions pas qu’il y a quelques années en arrière et encore aujourd’hui, on traitait certains vendeurs d’escrocs ou de voleurs.

Le vendeur au bagout prêt à vous vendre n’importe quoi et à n’importe quel prix était une réalité… mais ça ne voulait pas dire que le milieu de la vente était un repère de brigands. En amont se trouve tout de même le marketing, et si la vente s’en trouvait parfois facilitée, le vendeur pouvait encore en faire les frais si le produit ne répondait pas aux attentes du consommateur.

Le marketing avait donc déjà un mauvais rôle dans certains cas… mais il se trouvait encore à l’abri par méconnaissance de cet univers.

Il était plus facile d’accuser un vendeur vous vendant de la camelote, qu’un marketing travaillé en amont pour vanter les mérites d’un produit. Le vendeur n’étant ici qu’un relai du discours marketing.

 

Comment définir le marketing ?

Si on simplifie au maximum sa définition, on pourrait dire qu’il est un simple levier pour faciliter la vente d’un produit ou un service, en s’appuyant sur un discours qui touche davantage l’expérience utilisateur qu’un discours frontal lié à la vente.

Tous les « artifices » peuvent dés lors être utilisés au sein du marketing.

On a pu pendant de nombreuses années et encore aujourd’hui, voir la femme comme un objet marketing là où le rapport entre elle et le produit n’avait aucun sens. Les acteurs jouant ici sur les émotions, la psychologie, l’inconscient et tout ce qui pourrait contourner l’intention de ne pas acheter un produit.

C’est devenu relativement subtil, mais ça ne signifie pas pour autant que le marketing est mauvais.

La réalité est la suivante : Quant un produit est mauvais, on se sert du marketing pour dévier de la critique qui s’y rapporte.

Un des exemples flagrant est le Nutella. Si on regarde les composants du produit, on s’aperçoit très vite de la nocivité pour la santé, sans parler des problèmes environnementaux engendrés avec un de ses composants.

Le discours marketing devra alors contourner ces problèmes avérés, en vantant par exemple le produit autour d’un moment de douceur partagé en famille.

Est-ce donc le produit ou le marketing qui est à remettre en cause ?

On constate très vite que le marketing est un outil qui joue parfois sur les émotions, et qu’il peut être rapidement pointé du doigt avant le produit lui-même.

Si un produit ou un service est exceptionnel, le discours marketing ne sera que la continuité d’une réalité. En ce sens, le marketing jouera son rôle pour amorcer la vente auprès des consommateurs.

 

Le marketing est-il indispensable ?

Le marketing a vite été jugé indispensable pour permettre de faciliter la vente, et parfois même de l’amener directement aux pieds du consommateur. Entendez par là qu’un discours tellement bien rodé peut suffire à devenir un levier de vente, sans l’aide d’un quelconque vendeur.

Ainsi le marketing pourrait prendre facilement la place de la vente, alors que l’inverse est plutôt difficile. Un discours vendeur s’adapte en général au client quand il y a un rapport direct avec lui.

Sans marketing, toute la quintessence de la vente reviendrait effectivement au vendeur et à son discours persuasif… quand bien même le produit ou le service répondrait aux réelles attentes du consommateur.

Quand on place le consommateur au centre, ça change le décor et le discours ! Et bien que tout le monde répète cet adage, qu’il s’agisse du consommateur, de l’internaute, de l’utilisateur… qui s’en soucie réellement ?

Pas grand monde !

 

Les limites entre un bon et un mauvais marketing

La réponse à cette question est très simple ! Dés lors qu’une entité place les intérêts du consommateur avant les siens, il y a alors de fortes chances pour que le marketing prenne une bonne direction. Reste que le message à faire passer doit s’inscrire dans une logique.

Quand il dépasse les intérêts du consommateur et ne devient qu’un système marginal pour

engranger de l’argent, le marketing peut être jugé mauvais du fait d’un message trompeur.

On pourrait facilement interpréter le mauvais marketing comme l’art et la manière de dissimuler une montagne derrière un arbre. Toujours est-il que les consommateurs s’arrêtent souvent sur le message en amont.

Si le message est trompeur, c’est alors le marketing qui est montré et en dernier lieu le produit.

Nous pouvons donc facilement comprendre que ce n’est pas le marketing qui devrait avoir une mauvaise image, mais ceux (les industriels, sociétés…) qui l’utilisent contre les méfaits provoqués par un produit, sa mauvaise qualité, ses composants néfastes etc…

 

Prenons 2 exemples :

Le marketing chez les constructeurs automobiles

Le récent badbuzz vécu par Volkswagen, qui au demeurant s’est vite tassé, a vu à quel point 2 paramètres étaient vite passés en second plan : Le consommateur d’une part, et l’environnement d’autre part. Le message vantera toujours la qualité du constructeur automobile et en toile de fond la qualité de fabrication allemande.

Mais est-ce que le message pourra aujourd’hui effacer des mois, des années… de mensonge ? Un exemple typique du profit au dépend du consommateur et de l’environnement.

Dans son sillage, on imagine que les nombreux constructeurs automobiles n’ont pas tous été sans reproches.

 

Le marketing dans l’industrie agroalimentaire

Un milieu qui joue allègrement avec le consommateur et sa santé ! peut-être le pire de tous les domaines. Celui où on prend le consommateur pour un tas de viande tout juste bon à faire tourner l’industrie.

Quand la nation sera en passe de céder la place à des légumes, à des cancers sur pattes ou des zombies qui ne seront plus que l’ombre d’eux-mêmes… où iront-ils chercher l’argent ?

Les pressions sur les politiques y sont légion, comme partout ailleurs au demeurant, surtout quand il s’agit de vanter les embauches que génère cette industrie.

C’est certes un constat dure à entendre, mais il y a suffisamment et même au delà, de preuves sur les méfaits de la malbouffe et de nombreux produits manufacturés. Là n’est pas le sujet mais le marketing de ce milieu est un des nombreux cas, où il est vite jugé comme étant un discours mensonger.

 

En conclusion

Le marketing n’est pas mauvais en soi et bien au contraire. Il facilite la vente en se positionnant comme un message fort rapporté à l’expérience utilisateur dans de nombreux cas. S’il s’avère juste, le discours est alors en phase avec le produit ou le service vanté, donc pas de soucis à ce sujet.

Cependant ! Dés lors qu’un discours est mensonger, c’est bien entendu le message marketing qui est pointé du doigt et le produit dans un second temps. On juge alors le marketing comme étant une forme de lavage de cerveau, une méthode néfaste qui agit sur le subconscient etc…

Le problème c’est que de nombreux industriels, sociétés… vont dans ce sens pour palier à la mauvaise qualité d’un produit, ou des attaques qui pourraient survenir lors d’un lancement.

Le marketing est un univers très subtil, qui est parfois trop habilement utilisé à mauvais escient par de nombreux acteurs…

mais il reste et demeurera un excellent levier entre les mains d’acteurs qui placent le consommateur au centre, avant leurs intérêts personnels.

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Laurent Bour

Fondateur du Journal du Community Manager et vrai Geek ! je suis passionné par l'univers social media et particulièrement par les nouveaux leviers marketing. J'arpente Internet et les médias sociaux depuis leurs débuts. J'ai assuré mes débuts en informatique sur un Oric Atmos, et j'ai été un vrai fan de l'Amiga. Expert ! Je ne le suis pas. Je continue d'apprendre.

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